Note : Les données présentées dans cet article proviennent de l’ouvrage « Pour une garde-robe responsable » de Léonie Daignault-Leclerc (2019).
Restons positifs ! Dans un article précédent, les impacts de la mode et plus particulièrement de la « mode rapide » ont été présentés. Maintenant, voici quelques trucs pour vous guider vers des choix plus écologiques. 1. L’achat
2. Entretien du vêtement
3. Fin de vie Selon le Council for Textile Recycling, 85% des vêtements qu’on achète finissent au dépotoir. Pour réduire la quantité de matière textile qui se retrouve au dépotoir et ainsi avoir un impact positif sur l’environnement, voici quelques trucs.
Par contre, un ou deux gestes assez simples comme l’utilisation du sac microplastique ou la réduction de l’achat de nouveaux vêtements peuvent avoir un impact considérable. Vous pouvez aussi y aller une étape à la fois et commencer par un geste, puis en ajouter un autre quelques semaines plus tard et ainsi de suite. Si vous voulez approfondir le sujet, il existe différents documentaires sur le sujet :
Références : Chen, H.-L. et Burns, L. D. (2006). Environmental Analysis of Textile Products. International textile and apparel association 24 (3) 248-261. Daignault-Leclerc, L. (2019). Pour une garde-robe responsable. Montréal : Éditions la Presse. L’encyclopédie canadienne : https://www.thecanadianencyclopedia.ca/fr/article/petrole-2 Gagnon, S. (2020, 4 août). La mode responsable monte en puissance. La presse. Récupéré de https://www.lapresse.ca/
Note : Les données présentées dans cet article proviennent de l’ouvrage « Pour une garde-robe responsable » de Léonie Daignault-Leclerc (2019).
Au cours des dernières années, nous avons vu une montée de la « mode rapide » (ou fast fashion en anglais). Un type de mode basé sur des cycles de tendances de plus en plus courts. Elle incite à mettre (trop) rapidement sa garde-robe à jour en fonction des nouveaux styles. Les vêtements, souvent de mauvaise qualité, sont portés quelques fois, voir jamais avant d’être jetés. On qualifie d’ailleurs également cette mode de « jetable ». Or, l’industrie de la mode engendre une multitude d’injustices sociales telles que des salaires dérisoires, des heures de travail indécentes et des espaces de travail non sécuritaires. La vie des travailleurs et travailleuses est parfois mise en danger par la négligence des patrons qui veulent la productivité avant tout. S’ajoutent également à ces injustices, les impacts environnementaux des différentes étapes de fabrication faisant de l’industrie de la mode (et particulièrement l’industrie de la « mode jetable ») une des plus polluantes de notre époque. D’abord, à la source, la fibre textile provient soit de matières organiques (coton, lin, laine, etc.) soit de matières fossiles (polyester, nylon). Dans le premier cas, la culture requiert l’utilisation de pesticides, de fertilisants et de grandes quantités d’eau qui engendrent des impacts négatifs sur l’environnement. Dans le deuxième cas, l’extraction de matières fossiles libère du carbone emprisonné depuis des millions d’années dans le sous-sol terrestre et contribue au réchauffement climatique. Ensuite, la matière première est transformée en fibres par des procédés qui nécessitent souvent l’utilisation de produits chimiques nocifs pour la santé et l’environnement. Une fois transformé, le textile voyagera vers les usines de fabrication de vêtement pour être ensuite distribué dans les magasins aux quatre coins du monde et, finalement atterrir entre les mains du consommateur.rice. Puis, alors que les phases transport et fabrication représentent environ la moitié de l’impact environnemental du vêtement, la phase consommation représente à elle seule l’autre moitié1. Ainsi, le lavage, le séchage, le rangement et la fin de vie du vêtement ont un impact considérable. Dans un deuxième article, je vous présenterai différentes astuces pour réduire les effets négatifs de la phase consommation. Toutefois, il ne faut pas oublier que tout ne repose pas sur nos épaules, les détaillants, les manufacturiers et les gouvernements ont aussi une part de responsabilité. Et depuis quelques années, on entend parler de modèles plus écologiques tel que la « mode responsable » ou « low fashion » en anglais qui représentent des modèles alternatifs à la « mode rapide ». Ainsi, il existe différents gestes que vous pouvez adopter pour réduire l’impact que la mode engendre sur notre planète. Vous pouvez les découvrir dans la suite de cet article. Si vous voulez approfondir le sujet, il existe différents documentaires sur le sujet :
Références : Chen, H.-L. et Burns, L. D. (2006). Environmental Analysis of Textile Products. International textile and apparel association 24 (3) 248-261. Daignault-Leclerc, L. (2019). Pour une garde-robe responsable. Montréal : Éditions la Presse. L’encyclopédie canadienne : https://www.thecanadianencyclopedia.ca/fr/article/petrole-2 Gagnon, S. (2020, 4 août). La mode responsable monte en puissance. La presse. Récupéré de https://www.lapresse.ca/ |
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